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Depuis la première exposition, en 1997,  "Chemins de travesres"  à Aixe sur Vienne (87),

à l'hiver 2014 à Sérignan  (34) mon village d'enfance,  à aujourd'hui, et donc 25 ans plus tard,

en terre limousine, la balade se poursuit. 

J’ai déclenché quelques fois. En noir et blanc presque toujours.​ 


D’abord au travers de sorties de loisirs, mon goût pour la photo est ensuite devenu un de mes outils  de travail, puisque j’ai embrassé une carrière de journaliste de la  presse quotidienne régionale, dans laquelle une petite maîtrise de la photographie est souhaitée, pour ne pas dire indispensable.​


Durant ces années, des missions de travail aux images « volées », j’ai acquis cette manie de toujours chercher à montrer ce que l’on ne regarde pas forcément, et que, pourtant l’on voit… et je continue encore  d’appuyer sur le déclencheur. Pour moi aussi, tout simplement. Pour tenter d’arrêter quelques instants d’émotions que nous offrent dame nature,  la rue, les gens, le monde du travail. 


Et un jour, une rencontre. Une première expo, pour voir « comment ça fait » d’affronter le regard des autres.  Puis un essai (de quelques années !)  avec une troupe de théâtre amateur,

et en avant  pour l’exercice particulier des images de spectacles.

Et encore une rencontre et c’est la belle aventure d’une plongée les yeux dans les yeux

avec les personnes âgées. 

 

Un retour sur mes premières traces de vie professionnelle et parisienne, 

parce que la plus belle des capitales du monde ne laisse jamais indifférent,

et qu’elle est une mine inépuisable pour les yeux et l’imaginaire.

Tout au long de ces « chemins de traverse » (intitulé d’ailleurs de ma première exposition) je me suis gardé des effets, des modes qui avaient cours dans le monde merveilleux et tellement divers et évolutif

de la photographie.​


Il aura fallu mon apprentissage de l’ère numérique (trop curieux pour résister bien longtemps),

et ses  horizons nouveaux, pour  tenter d’adapter mes sensibilités aux pixels, aux cartes mémoires, 

aux logiciels, et laisser quelque peu sous leurs couvertures les agrandisseurs.

Et, en cette année 2013, essayer de nous souvenir qu’une image c’est (c’était depuis l'invention de la photographie) d’abord un négatif. Alors est née « Imagine ».


Et c’est aussi le prétexte de ce site, une petite place sur la toile, pour simplement

et toujours : partager, échanger, avancer avec l’air du temps.

Et pour peu que la promenade ne vous soit pas trop pénible, merci de l’avoir faite,

merci encore plus de me le dire.



                                                                                                                                                                            David Ferrer

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